D’une rive à l’autre

D’une rive à l’autre (CD, 2006)

D'une rive à l'autre

Titres des morceaux

  1. D’une rive à l’autre (5’07)
  2. Voix intérieure (3’03)
  3. Un nouveau jour (1’32) – 0’52s/0,8Mo 
  4. Pourquoi es-tu parti… (2’00)
  5. …au delà de l’horizon ? (3’12)
  6. Du haut de la dune (9’00)
  7. Larmes de cristal (2’12)
  8. Echo de ton âme (1’58)
  9. Séquence de vie (3’49) – 1’22s/1,2Mo
  10. Renaissance (4’18)
  11. Le trente-deuxième jour (7’58) – 1’30s/1,3Mo
  12. Ombre et lumière (2’38)
  13. Face cachée (6’22)
  14. De l’autre rive (5’02) – 1’35s/1,4Mo

A propos de l’album

Bertrand a été touché de très près par des disparitions au sein de sa famille ces dernières années. Il a ressenti que ces émotions conditionnaient ce qu’il jouait. Ainsi plusieurs morceaux du disque sont directement dédiés à ces personnes décédées.

L’histoire D’une rive à l’autre s’inscrit également dans la joie de rencontres musicales avec des amis musiciens.

Heureusement des idées plus dynamiques se sont imposées et sont liées sans doute à ses participations aux concerts « Close Enconters » organisés par Olivier Bégué à Libourne, en 2004 et 2005. Bertrand y a joué le morceau « Du haut de la Dune » à Libourne ainsi que « Séquence de vie ». Evidemment les morceaux ont évolué du fait des participations d’Olivier Briand à l’enregistrement de ces morceaux.

Le morceau d’ouverture du disque qui est assez puissant, aurait pu développer une atmosphère plus intimiste mais Bertrand a apprécié développer cette approche qui lui permet de toucher de nouveaux auditeurs. Olivier encore une fois à jouer un rôle important dans l’évolution du morceau.

A noter le morceau « Le trente-deuxième jour » : il a été entièrement enregistré et mixé par Stéphane Kotakis. Le thème du morceau est simple mais Stéphane a su vraiment l’exploiter au mieux. La performance de Stéphane est d’avoir réussi à mettre tout son savoir-faire dans ce morceau enregistré il y a près de 20 ans tout en restant très proche du son et de la sensibilité de Bertrand.
A noter bien sûr la présence de Christophe Martin de Montagu.

Le titre « Face Cachée » fait référence à l’idée de « Dark Side », d’un univers inconnu et inquiétant. Le morceau symbolise à lui tout seul le concept du passage qui caractérise tout le CD…

Ils en parlent…

L’album de la maturité
Jean-Christophe Allier – Fr

Musique où la sensibilité classique de Bertrand est mise en évidence.
Yannick Edom – Fr

L’émotion est très forte, et me rappelle ce que j’avais ressenti à l’écoute du Pays Blanc. Que de délicatesse, que de joliesse ! C’est un disque merveilleux. Il garde le charme pastel de Sur le Chemin…, avec plus de profondeur. La palette émotionnelle est aussi vaste que la palette sonore. Tout en discrétion sans étalement de trucs racoleurs. Il y a de la gravité, de la mélancolie, mais aussi de l’espoir, de l’enfance et de l’humour, discret comme un sourire en coin.

Si Schulze fait de la « Picture Music », Bertrand fait de la musique en couleurs, nuances des timbres et richesse mélodique. D’ailleurs je rêverais d’entendre cette musique jouée par un orchestre classique ; j’ai toujours pensé que Bertrand jouait de la musique de chambre, fine délicate, musique entre chien et loup, musique tamisée qui donne le frisson.

J’écris tout cela comme cela me vient, laissant mon coeur parler, parce que cette musique s’adresse au coeur et aux yeux. Bertrand a réussi une belle oeuvre, oserais-je dire la plus réussie ? Il y a une maturité sûrement due aux évènements de l’existence : pertes, naissance, la vie quoi ! Je sens que cette musique vient du plus profond, et sûrement avec une grande honnêteté de sentiments débarrassée des scories racoleuses de l’électronique.

Je ne peux pas dissocier telle ou telle pièce, parce que comme Sur le chemin…, l’album forme un tout. Comme dans une galerie de tableaux, on se promène au grès des aquarelles, elles sont différentes et pourtant on reste dans le même monde.

Je crois que Bertrand as compris que j’aime son disque, non, sa musique. Je confirme, c’est le meilleur. Je n’écoute plus beaucoup de musique électro, je suis saturé des sons. J’écoute en grande partie du classique, et il y a longtemps que je n’ai pas ressenti un tel plaisir à découvrir un disque. Voilà mes premières impressions à chaud.
Dominique Roux – Fr