Correspondances

Correspondances (CD, 2015)

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Titres des morceaux

  1. Partie 1
  2. Partie 2

A propos de l’album

Par Bertrand Loreau

En classe de première j’avais étudié le poème « Correspondances » avec mon professeur Jean-Paul Vince. Ce professeur est décédé en 2005 et depuis cette année-là j’ai repensé à ces moments où en classe il m’avait aidé à découvrir Baudelaire.
« Correspondances » nous dit : « Comme de longs échos qui de loin se confondent…. les parfums , les couleurs et les sons se répondent ».

S’est imposé à moi progressivement l’idée de créer une œuvre qui essaierait d’illustrer que parfois la musique et la vie se mêlent et se confondent.

Un visiteur arrive de la ville, marche jusqu’à ma maison, entend des voix d’enfants, des crépitements venus du jardin… une mélodie au piano naît alors, comme un fruit de la vie de la maison.

« Correspondances » est dédié à Jean-Paul Vince.

Ils en parlent

«Correspondances» est un nouveau disque de Bertrand Loreau qui s’inscrit dans sa veine avant-gardiste. Il prolonge le travail commencé dans Souvenir rêvé d’une promenade nocturne mais les techniques employées dans les deux œuvres sont radicalement opposées. Alors que son hommage à la ville de Nantes reposait sur des sons programmés à l’aide d’un seul synthétiseur, cette nouvelle œuvre repose principalement sur des ambiances sonores que Bertrand a capturées grâce à un magnétophone numérique. Ce disque peut être écouté comme la bande son d’un film dont l’histoire se déroulerait dans le cadre de vie du compositeur nantais. Bien qu’on y entende les sons de sa ville, de ses enfants qui jouent, les bruits d’une maison, de nombreux passages musicaux joués aux synthétiseurs, et surtout au piano, rappellent qu’on a affaire au compositeur du Pays Blanc ou de Nostalgic Steps. Le titre de l’album fait référence au poème de Baulelaire et veut illustrer cette strophe imprimée sur la pochette du disque :

Comme de longs échos qui de loin se confondent
Dans une ténébreuse et profonde unité,
Vaste comme la nuit et comme la clarté,
Les parfums, les couleurs et les sons se répondent.

Bertrand a produit une ouvre très originale où l’électroacoustique laisse la place de temps en temps aux musiques électroniques, mélodiques et même à la berlin school. Il a créé une bande son qui tend à montrer que la musique et la vie ne font qu’un. Il a illustré les liens qu’il établit entre la nature et le spirituel ; thématique déjà abordée dans un autre de ses albums : Connexions. Un disque qui plaira à tous ceux qui apprécient la sensibilité particulière du musicien nantais et qui sont disposés à le suivre dans une aventure sonore captivante et surprenante. Hubert Borien

J’étais installée et j’écoutais ton œuvre. Quelle création sublime où tu m’as transportée au jardin du souvenir ! C’est extraordinaire , sensible et comme ça peut arriver devant un opéra, les larmes d’émotions me sont venues. Que dire de plus , moi qui suis dure comme une pierre ? Réussir à me donner tant d’émotion, c’est inouï. Bravo !
Tu as su, comme Vivaldi, montrer nos quatre saisons , c’est grandiose, je n’ai pas de mots. Ton ancien prof a reçu un superbe hommage, de là haut , il doit apprécier ta virtuosité. C. Dijeon

J’ai beaucoup apprécié ton dernier disque, « Correspondances ». Les morceaux de musique mêlés aux ambiances sonores forment un ensemble original et on comprend que rien n’arrive par hasard, même lorsqu’on est surpris. Avoir gardé les sons et les bruits naturels renforcent l’authenticité de ton expression.
Ludovic

J’ai eu le privilège d’écouter cet album en avant-première. Il y a des bruitages du quotidien qui sont enjolivés, sublimés. On est toujours à se demander et à essayer de deviner quel est chaque bruit. Un album très intéressant, sans oublier la partie mélodique. Lionel Palierne